Atelier saidi

photo atelier saidi
Le mot « saïdi » désigne un rythme, qui au passage, est souvent dansé dans le style Baladi.

La danse du bâton, originaire de Haute-Egypte (région du Saïdi), est toutefois aussi nommée « saïdi ». Elle est, avec le Baladi, la plus pratiquée et la plus aimée des danses du folklore.

La danse du bâton était traditionnellement réservée aux hommes. Les femmes ne dansaient avec un bâton que dans le style Baladi, (aujourd’hui remplacé par la canne ici) perdant ainsi l’aspect martial qui est très visible dans la danse Saïdi du bâton. C’est pour la scène que Mahmoud Reda a unifié les différents styles de danse du bâton et a rendu cette danse exploitable pour les danseuses.



Les femmes portent une gallabeya noire, la plupart du temps un foulard dans les cheveux et une ceinture autour des hanches. Les danseuses peuvent produire une danse douce et gracieuse, ou bien attirante et séduisante dans laquelle elles frappent fermement le sol avec le bâton sur le rythme de la musique.
Le Saïdi est dans l’ensemble une danse toute en puissance et forte en expression. Sa musique est captivante car le rythme saïdi est terrien, fier et harmonieux. Ce rythme est aussi souvent utilisé dans des morceaux modernes de musique pop. La danse du bâton comporte des mouvements très spécifiques qui s’exécutent en corrélation étroite avec le rythme.

texte Khaled Seif