Atelier ghawazee

atelier ghawazee
Les danses des ghawazee (tziganes) s’exécutent en solo, mais aussi en duos ou en groupe. Les danseuses dansent bien ancrées au sol avec une prépondérance de mouvements des épaules et des hanches. Les caractéristiques cette danse sont, entre autre, le jeu de sagattes (cymbalettes de doigts), les variations de vibrations et surtout l’expression de joie. La danse ghawazee est fière et coquette tout à la fois, exigeant une condition physique certaine car les mouvements y sont très rapides. Les mouvements de hanches sont très accentués et excluent toute mollesse.
D’autres signes caractéristiques : les sautillés, les grands mouvements de hanches, le travail de bascule du bassin du haut vers le bas. Les tziganes ne se contentent pas de danser, elles chantent également, plaisantent et communiquent avec le public. La longue et large jupe est essentielle dans cette danse: elle constitue un élément permanent du costume et est intégrée comme un accessoire de danse dans les mouvements.  Les ghawazee aiment aussi particulièrement porter des bijoux qui cliquettent, mais il ne faut pas que ces derniers tombent sur scène !
Les danses paysannes décrivent la vie quotidienne des paysans et les mouvements dans la danse Fellahi imitent les travaux de tous les jours. Ce qui prédomine dans cette danse, c’est l’expression de joie de vivre. Cette danse non plus n’est pas une danse de soliste, mais une danse de groupe mixte.




C’est Mahmoud Reda qui a introduit pour la première fois cette danse sur scène. Les mouvements typiques sont la marche souple, le relâchement des bras, le pas en croix, le jeu avec la jupe, et différentes formes de mouvements de hanches. L’accessoire caractéristique de cette danse est la cruche. Elle est portée soit sur la tête, soit sur l’épaule. Pendant la danse, on imite, par des mouvements de huit avec la cruche devant le corps, ou par des mouvements de tête, l’action de boire par exemple, de pétrir le pain, de le faire cuire, etc. Il y a toujours du chant avec la musique. Les rythmes sont le fellahi, l’engrara et le maksoum. Les instruments de musique sont le tabla et le mizmar.

texte Khaled seif